Lors de l’ouverture du Conseil de sécurité nationale ce lundi 06 mai 2024, le président tunisien Kais Saied a évoqué plusieurs dossiers sensibles touchant à la sécurité et à la stabilité de l’État, affirmant sa position ferme contre la corruption et l’influence étrangère par le biais des financements des associations.
Associations sous surveillance
Le président Saied a souligné que certaines associations, qu’il qualifie de “khawana” (traîtres) et d'”agents”, reçoivent d’importantes sommes d’argent de l’étranger. Il a insisté sur le fait que ces organisations ne devraient pas se substituer à l’État tunisien.
L’exemple cité de l’association pour l’accueil des migrants, qui aurait publié un appel d’offres sans respecter les voies officielles. Le président a rappelé que le Croissant-Rouge tunisien est mieux équipé pour gérer de telles situations en respectant les lois tunisiennes sur les étrangers.
Dossier des migrants et retour de la loi
Concernant l’immigration irrégulière, Saied a rapporté que près de 400 personnes ont été renvoyées à la frontière orientale ce lundi. Il a relié l’aggravation de la crise migratoire à des conditions internes anormales et à des influences extérieures, révélant la saisie de plus de 20 millions de dinars dans un seul centre à Sfax, ce qui démontre l’ampleur des financements étrangers.
Sanctions contre les responsables corrompus
Le président a également annoncé que des responsables, initialement chargés de lutter contre la corruption mais qui ont fini par rejoindre des réseaux corrompus, seront déférés en justice.
Cette mesure souligne sa détermination à « nettoyer » les institutions et à restaurer l’intégrité au sein de l’administration tunisienne.
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