Le Syndicat national des journalistes tunisiens a annoncé mercredi avoir entamé la procédure d’appel contre la condamnation à cinq ans de prison prononcée contre la journaliste Chadha Haj Moubarak.
Le syndicat a estimé, dans un communiqué, que la décision affecte la liberté du travail journalistique au sein des sociétés de production et porte gravement atteinte aux droits et à la liberté de la journaliste concernée.
Il a également mis en garde contre le fait que la Cour pénale du tribunal de première instance de Tunis n’a pas consulté les experts en matière journalistique et n’a pas séparé ce qui est lié au contenu journalistique et à la liberté de publication dans l’espace numérique dans le cadre de la loi d’une part, et les dimensions politiques et sécuritaires de l’ensemble du dossier d’autre part.
La Cour pénale près le tribunal de première instance de Tunis a rendu, ce matin, ses décisions dans l’affaire dite « Instalingo », qui ont varié entre 5 et 54 ans de prison, en plus de la confiscation de biens et d’amendes financières à 41 accusés, dont ceux qui sont en fuite.
Deux journalistes et deux blogueurs ont été condamnés par contumace. Le blogueur Salim al-Jebali a été condamné à 12 ans de prison, la journaliste Chadhaa Haj Mubarak à 5 ans de prison, le blogueur Achraf Barbouch à 6 ans de prison et la journaliste Shahrazad Akacha à 27 ans de prison.
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