Le secrétaire général de la fédération régionale des administrateurs de l’éducation de Kasserine, Mohamed Harkati, a confirmé à la presse, que plus de 17 chefs de services et sous-directeurs avaient présenté une démission collective de leurs fonctions au sein de la Délégation régionale de l’Éducation de Kasserine, après ce qu’ils considèrent comme « un décision impromptue du ministère de l’Éducation et la décision d’approuver les rumeurs et Facebook », suite à la décision de la ministre de l’Éducation de relever de ses fonctions le délégué régional à l’Éducation à Kasserine, en raison de ce qu’elle a considéré comme « des soupçons de fraude dans les déclarations des candidats au concours d’assistants pédagogiques au Délégué Régional à l’Education.
Harkati a souligné que le dossier susmentionné « n’est pas sujet à débat, mais est plutôt soumis à un comité qui n’est pas du tout issu de la délégation, et c’est un dossier qui existait avant la nomination du délégué limogé et avant la nomination des sous-directeurs et actuels chefs de services.
Il a décrit la situation actuelle comme « un climat de peur au sein de la Délégation à l’Education de Kasserine », après ce qu’il a qualifié de « chaos continu, d’instabilité et d’absence d’enquête sur le dossier », soulignant que la Délégation de Kasserine a eu trois délégués en charge en trois mois.
Le Ministère de l’Education a publié précédemment dans un communiqué la décision de limoger le Délégué Régional à l’Education de Kasserine, aujourd’hui mercredi 10 juillet, sur la base de l’obtention de preuves prouvant les soupçons de fraude dans les données des candidats au concours des conseillers pédagogiques à la Délégation Régionale de l’Education à Kasserine.
Il a également été décidé, selon le texte du rapport, « de mener une enquête administrative et financière afin de révéler toutes les personnes impliquées dans ces soupçons ».
Le ministère a affirmé dans la même communication qu’il est « obligé d’appliquer la loi et de lutter contre la corruption de toutes sortes, et le nombre de dossiers étudiés par la Cellule de Gouvernance a atteint plus de 900 dossiers, dont un grand nombre sera déféré à la justice. »
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