Le ministre des Droits de l’homme, Ayachi Hammami est en quelque sorte l’incarnation caricaturale de la façon de travailler qui caractérise le gouvernement d’ Elyès Fakhfakh.
En effet et à l’instar de beaucoup de ses collègues, il travaille en rupture totale de la politique du gouvernement et en complète contradiction avec les contraintes du moment. Il travaille juste pour satisfaire ses partisans et se faire, au passage, de nouveaux potentiels électeurs, quitte à balancer les intérêts du pays qu’il est censé servir.
Nonobstant la crise, malgré que les caisse soient à sec et bien que l’Etat n’arrive plus à faire face aux dépenses les plus urgentes, comme les salaires des fonctionnaires qui se tuent au travail pour lui payer son salaire et sa voiture d’apparat, Ayachi Hammami n’a en tête que de promettre de verser des sommes astronomiques au profit des supposées victimes de la dictature.
Décidément, ce dossier des dédommagements au profit de certaines personnes n’en finit pas de constituer, aux yeux des politiques, le créneau rêvé pour bâtir une campagne électorale. Forcément, si on promet aux potentiels électeurs des les couvrir d’argent, c’est la meilleure façon de contourner la loi qui interdit d’utiliser de l’argent pour faire campagne. Ayachi Hammami l’a compris et ne semble plus vouloir lâcher l’os.
C’est dans ce cadre qu’il ne cesse de multiplier les réunions et contacts avec les supposées victimes de la dictature, en leur promettant d’encaisser leur argent, sous peu. Peu importe la façon de le faire, ni du fonds où il va devoir chercher l’argent, du moment que son rôle à lui s’arrête au stade des promesses et qu’il sera du rôle d’autres parties de se débrouiller pour payer, ou se faire lyncher.
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