Sahbi Al-Maalawi, le président de la Chambre syndicale des marchands de vêtements d’occasion (Fripe), a confirmé aujourd’hui, jeudi 12 septembre 2024, que « le fripe » est devenue nécessaire et le seul débouché pour les familles tunisiennes à la lumière des prix élevés et de la détérioration du pouvoir d’achat des citoyens.
Il a ajouté que les vêtements usagés se distinguent par leur qualité et sont conformes au pouvoir d’achat du citoyen tunisien.
Sur la base des dernières statistiques, Maalawi a confirmé que plus de 94 % des citoyens de tous âges se rendent à la Fripe.
D’un autre côté, il a signalé une baisse de 10 à 15 pour cent de la demande d’achat de « friperies » coïncidant avec la rentrée scolaire, en raison du coût élevé de la vie.
Concernant l’augmentation des prix des vêtements usagés, le président de la chambre a souligné que les mêmes prix ont été maintenus l’année dernière malgré les mesures incluses dans la loi de finances de 2023 qui ont touché le secteur.
Il a appelé à réviser les lois et la législation qui réglementent le secteur, devenues « obsolètes et un obstacle » pour les commerçants, notamment la loi n° 95 de 2005, qui interdit le commerce entre régions.
Le secteur de la « Fripe » emploie plus de 200 000 travailleurs, dont 8 000 titulaires de diplômes supérieurs, et contribue au cycle économique, selon Sahbi Maalawi.
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