Le directeur général du Centre national de pharmacovigilance, Riadh Daghfous, a confirmé que le virus HMPV qui se propage actuellement dans plusieurs pays du monde est un virus respiratoire ancien apparu en Europe depuis 2001 et ne présente aucun danger, comme on est en train de le prétendre avec une grande campagne d’intox sur les réseaux sociaux, soulignant qu’aucune infection n’a été détectée en Tunisie.
Il a ajouté que les nombreuses fausses informations, vieilles photos et vidéos liées à la propagation de ce virus qui sont publiées par les utilisateurs des réseaux sociaux ont conduit à une exagération des choses, alors que l’Organisation mondiale de la santé n’a publié aucun avertissement à ce sujet, affirmant, tout de même, que lutter contre le virus « HMPV » est indispensable. Ce serait comme lutter contre n’importe quel virus saisonnier.
Daghfous a confirmé que les maladies virales les plus répandues en Tunisie sont le Rhinovirus, le H1N1, le H3N2 et le Covid dans certains cas, soulignant que les structures étatiques surveillent en permanence la propagation des virus en Tunisie.
Il a souligné la nécessité d’éviter de prendre des médicaments sans consulter un médecin, notamment des antibiotiques, et de se contenter d’un médicament contenant du paracétamol pour faire baisser la fièvre ou traiter les maux de tête, appelant à consulter un médecin si la situation se dégrade.
Dans un contexte connexe, le ministère de la Santé a confirmé, dans un communiqué publié aujourd’hui dimanche, qu’il continue de surveiller quotidiennement la situation sanitaire aux niveaux national et international, en coordination avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et prendra toutes les mesures nécessaires le cas échéant. Le ministère a indiqué que “nous disposons d’un plan de réponse prêt à faire face à toute épidémie potentielle”. Il a ajouté que selon les informations actualisées aux niveaux national et international, les virus qui se propagent actuellement sont connus et non inquiétants, et qu’il n’y a aucun indicateur qui suscite des inquiétudes quant à une menace grave pour la santé publique ou une propagation généralisée, selon le texte du communiqué.
Le ministère de la Santé a indiqué que cette période de l’année connaît une augmentation de la propagation des maladies respiratoires, notamment virales, comme c’est le cas dans la plupart des pays du monde, dont la Tunisie.
Le ministère de la Santé a appelé “à se méfier des rumeurs et à se fier uniquement aux communications officielles émises par ses services”.
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