Le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, à la Migration et aux Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ben Ayed, a révélé que les résultats enregistrés en 2024, liés à la lutte contre la migration irrégulière, confirment une amélioration des indicateurs, surtout en termes de coopération avec les organisations internationales et de les exhorter à jouer leur rôle, notamment en ce qui concerne le retour volontaire.
Il a déclaré, lors d’une journée d’études au Parlement sur le phénomène de la migration irrégulière en Tunisie, mercredi 22 janvier 2025, que le retour volontaire est l’un des éléments les plus importants pour atténuer la gravité de ce phénomène.
Il a souligné que l’approche diplomatique repose sur quatre éléments : la coordination avec les pays voisins à l’est et à l’ouest afin de limiter ces flux, et la coopération et la coordination avec les pays sources afin qu’ils puissent jouer leur rôle, que ce soit en termes de limitation l’afflux de leurs citoyens ou leur réadmission dans le cadre d’un retour volontaire dans le cadre de la coopération internationale. En plus de la coordination avec les organisations internationales, notamment l’Organisation internationale pour les migrations.
À cet égard, il a révélé une augmentation estimée à deux fois par rapport au retour volontaire organisé des migrants, puisque le nombre était d’environ 2 500 migrants en 2023, passant à 7 200 migrants en 2024, et ce taux devrait augmenter cette année.
Le secrétaire d’Etat a évoqué la nécessité pour les pays d’accueil, en tant que donateurs, d’accroître leurs contributions financières et de supporter la charge de la lutte contre le phénomène de la migration irrégulière.
Il a souligné que l’approche tunisienne s’est avérée correcte, ajoutant que ce qui est basé sur le fait que s’appuyer uniquement sur la dimension sécuritaire n’apporte pas de solutions radicales, car la migration irrégulière est un phénomène multidimensionnel qui nécessite des solutions multidimensionnelles, selon son expression.
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