Suite au scandaleux décès d’un jeune chirurgien, après sa chute dans une cage d’ascenseur à l’hôpital régional de Jendouba et devant la colère et l’indignation générales suscitées par ce scandale, le ministre de la Santé vient d’annoncer plusieurs mesures dont, essentiellement, des limogeages en masse.
Il a, ainsi, été décidé de :
Au final, un tas de mesures pour sévir contre des boucs émissaires qui sont, ou pas liés à l’accident du décès du jeune chirurgien. La création de plusieurs commissions est une autre manière de noyer le poisson et de reporter aux calendes grecques, les vraies solutions aux multiples problèmes du secteur de la santé.
Dans le cadre des limogeages, on se demande pourquoi le ministre s’est arrêté au niveau de son second concernant les hôpitaux et n’avoir pas, lui aussi, présenté sa démission, devant les preuves irréfutables de sa faillite ? Comme dernières preuves de son incapacité, ce qu’il a reconnu comme fautes gravissimes, dans le texte même de son dernier communiqué, quand il a, tacitement reconnu qu’il a décidé des mesures lors du dernier conseil régional de la santé à Jendouba, et qu’il n’a pas assuré le suivi de leur exécution, ce qui ôte toute crédibilité aux structures de l’Etat et quand il a ordonné un dédoublement des budgets de maintenance pour tous les hôpitaux, après ce drame. Ce qui laisse comprendre que, soit qu’il n’était pas au courant que ces budgets étaient ridiculement bas et insuffisants, soit qu’il le savait et qu’il ne s’est pas, avant le drame, battu pour les augmenter.
Peut-être que le Dr Raouf Cherif restera dans les annales de la Tunisie comme étant le seul médecin à avoir eu suffisamment de courage et d’honnêteté, pour présenter sa démission d’un poste ministériel. Dans ce cas, la tâche va incomber au chef du gouvernement, de limoger ce ministre qui s’incruste et insiste pour continuer son travail de sape du secteur de la santé, déjà mal au point.
Mais, peut-être que ce ministre est intouchable, puisqu’il jouit du soutien d’une autre haute autorité de l’Etat et que le chef du gouvernement ne pourrait pas le déboulonner, de peur de déclencher une guerre des présidences ?
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