Le Secrétaire Général de l’UGTT, Noureddine Tabboubi a déclaré, le 09 décembre 2020, à l’agence de presse Tunis Afrique que le syndicat « est contre les mouvements des coordinations car il existe des structures dans la société civile ainsi qu’un spectre politique actif pour encadrer les gens et soutenir de leurs revendications. »
Tabboubi a ajouté que l’instauration de telles coordinations dans chaque quartier est semblable au modèle de « comités populaires » et que cela est tout à fait « déraisonnable ».
« Nous vivons dans un pays qui a son propre cadre législatif et notre État a des orientations, des organisations et des structures fixes qui fonctionnent selon leurs compétences », a-t-il expliqué.
Il a, en outre, annoncé : «Notre position est cohérente en faveur de manifestations sociales organisées et encadrées sans perturber les services et installations de base et en ce qui concerne les coordinations, elle est probablement composée de jeunes ou des groupes souffrant d’injustice et de marginalisation»
Selon Tabboubi, ces derniers se chargent, certes, d’organiser des manifestations spontanées, mais des parties inconnues s’y infiltrent et en tirent profit.
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