Après la démission du chef du gouvernement, Elyes Fakhfekh et de son cabinet, les transactions ont démarré sur les chapeaux des roues, en vue de le remplacer à La Kasbah et de former la nouvelle équipe gouvernementale.
Ce qui étonne, ce sont les dizaines de types qui pensent mériter de diriger tel ou tel département, ne se souciant même pas de savoir s’ils sauraient le faire ou pas.
En effet, la mentalité de la tarte et de son partage prévaut toujours en Tunisie et plusieurs individus, pensent devoir obtenir leur chance pour figurer dans un gouvernement, comme d’autres avant eux ont obtenu cette chance.
Or, vu la situation actuelle que traverse le pays, surtout sur le plan économique et sachant qu’on commence à entendre parler de difficultés à prévoir à la rentrée dans le versement des salaires et pensions, certains n’hésitent pas à revendiquer leur droit de tenter, d’essayer, de saisir sa chance, de croquer sa part de la tarte, oubliant à l’occasion qu’il s’agit bien d’un pays et d’une population et non point d’un vulgaire gâteau.
La situation critique actuelle ne permet nullement, de donner la moindre chance à des amateurs ou à des débutants qui vont essayer de faire leurs premiers pas dans la gestion des affaires de l’Etat.
La situation requière une équipe gouvernementale composée de compétences, chacun dans son domaine… Des hommes capables de démarrer leur travail dans l’heure qui suit leur nomination… Qui connaissent de fond en comble les dossiers qu’ils vont avoir à gérer… Et qui ont, sous la main, un énorme carnet d’adresses et un paquet de contacts, notamment à l’étranger, pour pouvoir remettre le pays sur les rails le plus tôt possible, sans avoir à passer par une période de rodage qui ne ferait qu’empirer la situation. Sans oublier que le chef du gouvernement doit pouvoir être opérationnel dès le premier jour de son investiture.
Donc, avis aux décideurs : De grâce pas d’amateurs ni de bleus pour le prochain gouvernement !
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