L’attribution d’un terrain public dans le quartier Riad de Oued Ellil, gouvernorat de la Manouba, en vue de l’établissement d’un centre de valorisation des déchets ménagers a suscité une controverse.
Les députés et les membres locaux du Conseil des Régions et du Conseil local ont rejeté la proposition, considérant que le terrain est structuré, fertile et productif sur le plan agricole, tandis que les service du département des affaires municipales du gouvernorat ont confirmé qu’il n’y a pas eu de programmation ou d’attribution d’un terrain et que l’affaire n’est pas allée au-delà d’une inspection centrale par une équipe conjointe entre l’Intérieur, l’Environnement et l’Agence nationale pour l’élimination des déchets des propriétés dans les gouvernorats de la Manouba, de l’Ariana et de Bizerte pour étudier la possibilité d’établir une unité de traitement et de valorisation des déchets ménagers et assimilés.
Le département des domaines de l’Etat et des affaires immobilières a inspecté des propriétés publiques vacantes dans la région, à savoir trois propriétés à Bordj Amri, Fajja et Oued Ellil, et un certain nombre d’autres propriétés à l’Ariana et à Bizerte lors d’une visite sur le terrain, sans parler de l’attribution ou de la programmation de l’une d’entre elles.
Elle a souligné que de telles décisions nécessitent l’approbation des services du ministère de l’agriculture et le respect de nombreuses conditions techniques qui tiennent compte de l’approche nationale en matière de protection des terres agricoles, et qu’il n’est pas facile de parler de programmation ou d’attribution d’une parcelle de terre agricole pour établir une unité de traitement.
La députée Mariam Cherif, le député Mohamed Ben Rejab, le membre du Conseil des districts et des régions, le membre du conseil local Romdhane Al-Alili et un certain nombre d’activistes ont exprimé leur surprise face à l’intention d’installer l’unité de transformation sur un terrain structuré à haute fertilité, faisant partie de la société « Al Ahia Zena » qui est toujours à la disposition d’un liquidateur judiciaire, et proche de l’oued Medjerda, ce qui lui confère une valeur productive importante, dans un district où l’expansion urbaine a appauvri une partie importante de ses terres agricoles.
Les députés ont appelé les autorités régionales et centrales à renoncer à cette proposition et à impliquer les structures élues dans de telles décisions, dans le cadre des plans de développement local, régional et national, tout en œuvrant à préserver l’équilibre des terres agricoles et à assurer un environnement sain aux citoyens.
Il est à noter que la deuxième réunion du comité des grands projets à la tête du gouvernement, tenue le 22 janvier, a été autorisée à accélérer le rythme de réalisation de l’étude technique pour identifier un deuxième site pour installer le traitement et la valorisation des déchets ménagers et assimilés, notamment dans les régions de l’Ariana, de la Manouba et de Bizerte.
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