Le ministère de l’intérieur a eu, à l’occasion de la commémoration de la fête de la révolution, à gérer une situation à haut risque, assez inédite.
Il leur fallait autoriser trois manifestations simultanées, de trois regroupements politiques antagonistes, au même endroit, et éviter qu’ils n’entrent au contact les uns des autres, et qu’il n’y ait des accrochements qui risquaient de dégénérer.
C’est ainsi que les partisans de Saïed ont été « parqués » devant le théâtre municipal, alors que les amis de Ben Mbarek étaient maintenus au niveau du ministère du tourisme, et les forces démocratiques, au niveau du siège des assurances Comar.
Ainsi, toutes les factions ont pu être casées sur l’avenue principale conformément à leur souhait.
Mais il y a, quand même, eu des mécontents, parmi les manifestants, car, tous, voulaient se positionner au niveau du carré mythique et symbolique des escaliers du théâtre municipal. Lieu qui a été adjugé aux partisans de Kaïs Saïed.
Et en réponse aux protestataires contre cette décision, le ministère de l’intérieur a opposé un argument valable. Puisqu’il a accordé l’endroit à la première formation qui a déposé une demande d’autorisation de manifester, et qui se trouve être celle des partisans du président.
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