Une gestion sous surveillance pour les véhicules administratifs
Le parc automobile administratif en Tunisie compte 96 747 véhicules, incluant des voitures de fonction, des véhicules à usage mixte, et des voitures de service. Ces derniers, au nombre de 88 000, sont répartis entre l’État, les communes et les conseils régionaux, et constituent la majorité du parc.
Une répartition détaillée selon l’usage
- Voitures de fonction : Attribuées aux cadres supérieurs et commis de l’État, elles représentent 3,25 % du parc avec 3 250 véhicules.
- Véhicules à usage mixte : Leur nombre s’élève à 5 565, et ils sont destinés à des usages professionnels et personnels.
- Véhicules de service : Avec 88 000 unités, ils sont exclusivement affectés aux missions administratives et opérationnelles.
Les voitures de fonction bénéficient d’un quota mensuel de 360 litres de carburant, tandis que les véhicules à double usage disposent de 180 litres. Les véhicules de service, quant à eux, reçoivent la quantité nécessaire pour accomplir leurs missions.
358 infractions relevées en 6 mois
Pour s’assurer du respect des réglementations, 13 équipes de contrôle relevant du ministère des Domaines de l’État et des Affaires Foncières inspectent régulièrement l’usage des véhicules administratifs.
Au cours des six premiers mois de l’année, 11 500 véhicules ont été contrôlés, révélant 358 infractions. Les contrevenants se sont vu infliger des amendes dont le montant standard est de 60 dinars.
Malgré les efforts déployés, l’usage abusif ou illégal de voitures administratives persiste. Pour y remédier, les autorités prévoient de renforcer les équipes de contrôle, afin de limiter les dépassements et de garantir une gestion plus rigoureuse de ce parc automobile.
Vers une gestion optimisée
La gestion des véhicules administratifs demeure un enjeu clé pour l’État tunisien, tant sur le plan économique qu’éthique. Les récents contrôles mettent en lumière la nécessité d’une vigilance accrue pour limiter les abus, tout en optimisant l’utilisation des ressources publiques.
Une gestion exemplaire de ce parc automobile pourrait renforcer la transparence et la confiance des citoyens envers l’administration.
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