L’ancien secrétaire d’Etat aux Ressources hydriques et expert en eau, Abdallah Rabhi, a qualifié aujourd’hui, mercredi 26 février 2025, le réseau d’eau en Tunisie de bon.
Il a déclaré, lors de son intervention au micro d’une radio privée, que « théoriquement, le pourcentage de raccordement des villes tunisiennes à l’eau potable a atteint 100 pour cent, et dans les zones rurales, il est de 95 pour cent ».
Il a poursuivi : « Le problème dans ces zones est lié à l’infrastructure en raison de facteurs secondaires liés à la structure, à la gestion et à l’entretien… qui empêchent l’arrivée d’eau potable dans ces zones. »
Il a souligné le retard dans la publication du Code de l’Eau, lancé en 2008, indiquant que ce code comprend un ensemble de solutions, notamment des sanctions dissuasives.
L’ancien secrétaire d’État a souligné la participation de toutes les parties, tant de l’État que des citoyens, pour préserver les ressources en eau.
Il a déclaré que la préservation du système d’eau nécessite l’entretien et la restructuration des réseaux, notamment au niveau des associations d’eau, où le pourcentage de déperdition d’eau varie de plus de 35 pour cent, et atteint 50 pour cent au niveau du réseau « SONEDE ».
Il a souligné que les puits aléatoires contribuaient à l’épuisement des ressources en eau souterraine.
Il a conclu en affirmant : « Il est nécessaire de gérer les ressources en eau à travers l’entretien et la structuration des réseaux d’eau… en plus d’accélérer la promulgation du Code de l’eau. »
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