Le président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Samir Majoul a déclaré aujourd’hui, lors de la réunion tenue à Beit El Hikma que la situation économique est très difficile.
Samir Majoul a révélé que les acteurs économiques doivent trouver une solution à la crise actuelle.
Pour ce faire, Majoul a souligné qu’il faut regagner la confiance du citoyen dans le gouvernement et les responsables politiques.
Commentant l’initiative de la réconciliation, Majoul a révélé que personne ne pourra être jugé sur la base de suspicions en l’absence de preuves et de décisions judiciaires.
« La gouvernance est difficile à cause de la mosaïque parlementaire marquée par l’absence d’un parti majoritaire. En effet, cette situation est due à la Constitution, la loi électorale, la loi portant l’organisation des partis et les lois de la HAICA et de l’ISIE » a-t-il précisé.
Notant que la Tunisie est encore en phase électorale, Samir Majoul a précisé que la relance économique exige la mise en œuvre d’une visibilité claire sur le processus politique du pays.
Le président de l’Utica a ajouté que les tensions politiques ont des répercussions énormes sur la relance économique et que l’instabilité politique nuit à la réputation de la Tunisie à l’Etranger. Samir Majoul a proposé d’amender la loi électorale pour éviter la mosaïque parlementaire actuelle.
Commentant l’initiative du dialogue national suggérée par la centrale syndicale (UGTT), Majoul a précisé que l’organisation du dialogue ne pourra pas être faite sans discuter de la situation politique.
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