Le taux de production annuel d’huile d’olive dans le complexe agricole de Chaal, région de Sfax, a diminué à moins de 150 kg/ha au cours des cinq dernières années, selon ce qu’a rapporté aujourd’hui samedi le directeur général de l’Office international des terres, Tarek Chaouch, qui a présenté le « Plan du ministère pour faire progresser le secteur de l’huile d’olive dans le complexe agricole d’Al-Chaal ». Il a déclaré lors de la conférence de presse régulière du ministère de l’Agriculture, des Ressources en eau et de la Pêche, au siège du ministère, que le taux de production d’huile d’olive, de 2010 à 2019, a atteint 450 kg/ha, contre 695 kg/ha dans les années 1990.
Selon le responsable, le secteur de l’huile d’olive à « Al-Chaal » souffre de nombreux problèmes, dont le plus important est le dessèchement d’environ 6 pour cent des pieds d’olivier et le vieillissement de 73 pour cent des arbres, dont la plupart ont plus de 100 ans, en plus de l’impact du changement climatique dû à une diminution des précipitations (76 mm cette saison) et une augmentation sans précédent des températures et de l’intensité de l’évaporation.
Chaouch a confirmé que le ministère a pris des mesures immédiates pour continuer à équiper 44 hectares d’irrigation locale, et que 78 hectares sont en cours de préparation. Il souhaite également accélérer le processus d’arrachage des racines durcies afin de protéger la forêt des maladies, et le complexe a commencé le processus d’irrigation de secours en exploitant 12 tracteurs et camions-citernes pour irriguer environ 3 000 actifs par mois.
Il a déclaré que le ministère a travaillé à l’irrigation de 820 hectares de plantations productives pour assurer un niveau de production annuel stable, a foré et équipé des puits profonds en énergie photovoltaïque et a équipé une superficie de 820 hectares avec des équipements d’irrigation locaux. Il a ajouté que le ministère envisage d’améliorer l’état de mécanisation du complexe en achetant 25 tracteurs (avec remorques), 20 citernes et 5 réservoirs en plastique d’une capacité de 100 m3, en plus de commencer bientôt le processus d’enlèvement des actifs durcis et de financement du programme d’irrigation à travers un prêt à moyen terme de la Banque Nationale Agricole, avec intervention de la tutelle pour un montant de 2,5 millions de dinars, un autofinancement d’un million de dinars et un financement de la mécanisation dans le cadre du projet avec la Coopération internationale italienne pour soutenir la balance des paiements.
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