Les agents de la Division de la Police Judiciaire de Sidi Hassine Sijoumi ont pu arrêter deux jeunes hommes et la mère de l’un d’eux, après qu’ils aient été impliqués dans le meurtre d’un chauffeur de taxi et dans une tentative de l’enterrer dans une ferme abandonnée.
Les données disponibles indiquent que le défunt, un chauffeur de taxi âgé d’une soixantaine d’années, s’est mis au travail à l’aube et s’est arrêté brièvement devant un kiosque pour répondre à un besoin privé avant de retourner à la voiture. Dès qu’il a démarré le moteur, deux jeunes hommes se sont jetés dans la voiture, dont l’un s’est assis à côté de lui tandis que le deuxième était assis sur le siège arrière, une paire de baskets lui a été placée autour du cou par derrière, tandis que le deuxième individu l’a serré dans ses bras et l’a forcé à aller dans une ferme abandonnée dans un endroit éloigné et isolé.
Selon l’avocat chargé de l’enquête, les suspects ont commencé à agresser le défunt et à tenter de l’étouffer, mais il était déterminé à les affronter et se défendre. En conséquence, l’un d’eux a sorti un couteau et l’a poignardé dans la partie supérieure de la poitrine. Après le constat de sa mort, l’un des deux individus a appelé sa mère, qui est venue sur les lieux et leur a demandé de creuser un trou et l’a enterré à l’intérieur pour masquer les traces du crime. Elle est allée chercher un ballot et une hache. Mais son déplacement a coïncidé avec le passage d’une patrouille de sécurité, dont les agents ont commencé à se méfier de l’endroit où se trouvait le taxi et, lorsqu’ils se sont dirigés vers lui, les suspects ont pris la fuite.
Avec le lancement de l’enquête, l’identité de l’un des suspects a été révélée puisque sa chemise appartenant à une société de sécurité privée pour laquelle il travaillait a été retrouvée et il a été arrêté à Fernana dans le gouvernorat de Jendouba, alors que le deuxième a été appréhendé, alors qu’il s’apprêtait à embarquer clandestinement, vers l’Europe, depuis les côtes de Sousse. Il a été piégé à l’aide de sa mère, qui lui a donné rendez-vous pour lui donner de l’argent pour l’opération de migration.
En concertation avec le juge d’instruction du tribunal de première instance de Tunis 2, chargé de l’enquête, il a autorisé la détention des suspects, la mère de l’un d’eux, un jeune homme qui devait participer à l’opération de transport clandestin, et l’organisateur de l’opération de migration, dans l’attente de la suite de l’enquête.
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