60 détenus immigrés irréguliers, subsahariens, ont comparu hier mercredi devant la première chambre du tribunal de première instance de Sousse, après que le ministère public leur ait délivré des mandats de dépôt en prison.
La chambre a condamné 50 parmi eux à 8 mois de prison et a reporté l’audience à une date ultérieure pour les autres, tout en les maintenant en détention, selon le porte-parole officiel du tribunal, Wissam Cherif.
Auparavant, le parquet près le tribunal de première instance de Sousse avait inculpé ces détenus, originaires du Soudan et d’Afrique subsaharienne, d’être entrés en Tunisie par d’autres points que les postes frontaliers, d’y avoir séjourné illégalement et d’avoir rejoint un groupe complexe susceptible de troubler l’ordre public et visant à commettre des crimes.
Les unités de sécurité de Sousse avaient mené une campagne de sécurité à grande échelle qui a abouti à l’arrestation d’un nombre important de migrants irréguliers dans les zones de Msaken et de Boukhzar.
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