Le porte-parole officiel de la Garde nationale, Houcemeddine Jebabli, a déclaré : « La situation dans la zone d’Amra du gouvernorat de Sfax est sous le contrôle des forces de sécurité, et il n’y a pas de place pour un retour au chaos et l’établissement de camps informels. » Il a expliqué que les différents camps qui ont été démantelés, qui abritaient plus de 7 000 migrants irréguliers d’Afrique subsaharienne, sont « dans un état normal », et que le démantèlement de ces camps est toujours en cours par différentes branches du ministère de l’Intérieur.
Dans une déclaration à l’agence Tunis Afrique Presse (TAP) en marge d’un point de presse tenu samedi au siège de la Garde nationale à Laouina, Jebabli a expliqué que des centaines d’immigrés clandestins ont été arrêtés après la saisie d’outils tranchants et de matériaux solides destinés à attaquer les forces de sécurité.
Il a confirmé qu’un autre groupe de ces migrants irréguliers a contacté des organisations internationales concernées par la migration, que ce soit à Sfax ou à Tunis, et a demandé à s’inscrire pour un retour volontaire dans leur pays d’origine, après la campagne qui a débuté le 4 avril. Il a indiqué que le retour de plus de 160 personnes dans leurs pays d’origine avait été assuré et que le processus était toujours en cours par différentes branches du ministère de l’Intérieur en coordination avec les agences de l’État.
Il a indiqué que diverses agences du ministère de l’Intérieur et des forces de sécurité, dont la Garde nationale, la Sûreté nationale et la Protection civile, ont mené une opération de décontamination dans les camps, soutenues par les agents de la santé publique et le Croissant-Rouge tunisien, après que la situation environnementale est devenue une menace pour les habitants et que la situation sanitaire est devenue alarmante, selon lui. Il a indiqué que la suppression des camps a été effectuée sous couvert légal, et que les soins de santé ont été dispensés par le ministère de la Santé à Sfax, au profit des groupes vulnérables parmi ces migrants africains irréguliers, tels que les femmes enceintes et les enfants.
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