Le président de l’ARP et du parti Ennahdha, Rached Ghannouchi, a accusé le président de la République, Kaïs Saïed d’être la cause de la déconfiture de la diplomatie tunisienne, ayant entraîné l’exclusion de la Tunisie du sommet de Berlin.
Ghannouchi a prétendu que sa visite au président turc Erdogan n’avait rien à voir avec la faillite de la diplomatie tunisienne. Une façon insidieuse, de sa part, d’assurer qu’il a été dans l’obligation de s’occuper de combler le vide laissé par le président de la République, en pratiquant ce qu’il aime qualifier de diplomatie populaire.
Il faut reconnaître, qu’à ce sujet, Ghannouchi a quelque part raison. La nature ayant horreur du vide, il a dû combler le désert laissé par l’inaction et la passivité de la présidence de la République, en matière de diplomatie. Il a, en quelque sorte, remplacé la diplomatie officielle défaillante par une diplomatie plutôt partisane que populaire
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