Le parlementaire Fakhreddine Fadhloun, président de la Commission de l’Education, de la Formation, de la Recherche scientifique, des Jeunes et du Sport, a déclaré sur Attessia TV que les députés planchent sur une initiative parlementaire pour freiner l’émigration des compétences tunisiennes.
«On ne peut pas continuer ainsi. Beaucoup de médecins et d’ingénieurs, qui ont coûté cher aux contribuables tunisiens, ont quitté le pays. D’autres pays tirent maintenant profit de leurs compétences. Il faut mettre un terme à ça. Ce projet n’a pas pour but d’empêcher les talents tunisiens de trouver un emploi à l’étranger, mais il faut absolument que la nation récupère ses investissements. Pourquoi ne pas envisager le remboursement d’une partie des montants injectés dans la formation dispensée ?» a suggéré l’élu.
Bon, c’est une idée souvent dégainée par les experts sur les plateaux mais sa faisabilité est le premier écueil. Il est très peu probable que les pays qui aspirent ces compétences acceptent de débattre d’un dossier qui se chiffre à des milliards de dollars ou euros, au bas mot. Ces compétences se jettent volontairement dans leurs bras, quand les autres migrants le font au péril de leur vie en Méditerranée. Il sera difficile de les convaincre de payer pour une manne qu’ils ramassent sans se fouler.
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