Les appels à l’instauration d’une nouvelle monnaie se multiplient, le dernier en date étant celui lancé le 31 Août par le directeur de campagne de Kais Saied Ridha Chiheb Mekki (Ridha Lénine).
Dans une déclaration accordée à Tunisie numérique l’économiste Abdeljelil Bedoui a expliqué qu’une nouvelle monnaie ne sera certainement pas la solution à tous les problèmes du pays. Cependant, la prise d’une telle décision pourrait contribuer à la lutte contre l’économie parallèle.
En effet, les personnes exerçant ce genre d’activités disposent de sommes en dinars non déclarées, a expliqué l’économiste. Si l’Etat décide de remplacer le dinar par une nouvelle monnaie, ces derniers seront contraints de déclarer les sommes en liquide dont-ils disposent.
D’après l’économiste, pour atteindre cet objectif, il faut mettre en place un plan d’action et respecter certaines conditions, notamment :
En ce qui concerne les inconvénients, Bedoui a estimé que si ces conditions sont respectées, l’instauration d’une nouvelle monnaie ne pourrait avoir qu’un seul inconvénient à savoir le coût du processus de création.
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