Une part importante de l’IDE en Tunisie se trouve dans les secteurs les plus productifs, avec une évolution progressive vers des secteurs à plus forte intensité technologique et de compétences.
Selon un rapport de l’OCDE, le secteur financier, le plus productif, était classé en deuxième position en matière de flux entrants d’IDE. En outre, un quart de l’IDE sur la période 2013-2022 a profité aux quatre secteurs les plus productifs, à l’exclusion de celui de l’énergie : la finance, le tourisme et l’immobilier, les produits chimiques et l’alimentation et les boissons.
L’organisation note également que la plus grande part de l’IDE est allée au secteur mécanique et électrique, qui comprend également l’industrie métallurgique. Ce vaste secteur a eu une contribution limitée à la croissance globale de la productivité. Cette situation peut masquer les divergences en matière de productivité au sein des différents sous-secteurs.
Certains secteurs relativement productifs, tels que l’alimentation et les boissons, sont soumis à des restrictions plus strictes en matière d’investissement étranger, limitant la contribution de l’IDE dans ces secteurs, indique le rapport de l’OCDE.
D’après les chiffres de l’agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA), les investissements étrangers en Tunisie ont évolué de 16,7% en 2024 atteignant 2 956,6 millions de dinars (MD), contre 2 533,3 MD en 2023.
Une évolution de 21,4% a été enregistrée au niveau des investissements directs étrangers (IDE) atteignant 2 910,2 MD contre 2 396,5 MD en 2023.
Notons que les IDE ont été réalisés essentiellement dans les secteurs des industries manufacturières (1 780 MD), de l’énergie (689,4 MD), de l’agriculture (24,3 MD) et des services (417,4 MD).
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