Dans un geste qualifié de spectaculaire par de nombreux observateurs, Lili Greenberg Kol, une haute fonctionnaire juive de l’administration du président américain Joe Biden, a annoncé sa démission mercredi, dénonçant le “soutien catastrophique et continu” de Biden à l’offensive israélienne sur Gaza.
Une démission aux principes forts
Publiée dans le Washington Post, la démission de Greenberg Kol, qui occupait le poste d’assistante spéciale du chef de cabinet au ministère de l’Intérieur, a secoué les sphères politiques américaines.
Elle cite son éducation juive et son lien avec Israël, et explique que sa famille a fui l’Europe pour échapper à l’antisémitisme. Selon elle, son éthique et ses principes l’ont poussée à quitter un poste qu’elle jugeait en contradiction avec ses valeurs face à la politique étrangère de Biden.
Le poids de la conscience
Dans sa lettre de démission, Greenberg Kol écrit : “Je ne peux plus, en toute conscience, continuer à représenter cette administration alors que le président soutient le génocide en cours à Gaza.” Elle souligne le décalage entre les valeurs juives de justice et de compassion qu’elle a apprises et les actions d’Israël à Gaza, qu’elle qualifie de “honte pour nos ancêtres”.
Une vague de démissions similaires
Cette démission fait suite à celle d’un capitaine de l’armée américaine et d’autres fonctionnaires fédéraux plus tôt cette année, qui ont exprimé leur désaccord avec la politique américaine dans la région. Greenberg Kol et ces fonctionnaires critiquent ouvertement l’influence des politiques étrangères américaines sur les conflits internationaux, particulièrement le conflit israélo-palestinien.
Un appel à la réflexion
L’acte de Greenberg Kol suscite une discussion plus large sur l’usage du pouvoir et la responsabilité éthique des fonctionnaires américains dans les affaires internationales.
Sa démission interpelle sur la nécessité de reconsidérer les alliances politiques et militaires des États-Unis, particulièrement dans un contexte où les actions d’Israël continuent de diviser l’opinion publique mondiale.
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