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Voitures électriques – Coup de frein en Europe : Les immatriculations de en recul

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Les immatriculations de voitures électriques en Europe ont connu un net recul en novembre 2024, enregistrant une baisse de 9,5 % par rapport à l’année précédente.

Selon les données de l’Association européenne des constructeurs automobiles (ACEA), ce repli s’explique notamment par une chute des ventes sur les deux principaux marchés du continent, la France et l’Allemagne.

Une baisse marquée en France et en Allemagne

En novembre, la part des voitures électriques dans les immatriculations totales est tombée à 15 %, contre 16,3 % un an auparavant. Ce repli a été particulièrement marqué en France et en Allemagne, où les ventes ont chuté respectivement de 24,4 % et de 21,8 %.

Ces deux marchés, moteurs du secteur automobile en Europe, ont contribué à cette baisse généralisée, alors que le marché global des voitures neuves, toutes motorisations confondues, ne s’est contracté que de 1,9 %.

Les hybrides non rechargeables en plein essor

Si les voitures électriques et les hybrides rechargeables perdent du terrain, d’autres segments profitent de ce recul. Les hybrides non rechargeables ont vu leur part de marché bondir à 33,2 % en novembre 2024, contre 27,5 % un an plus tôt, dépassant pour le troisième mois consécutif les voitures à essence, dont la part s’élève à 30,6 %.

En revanche, les voitures hybrides rechargeables, qui combinent un moteur thermique et une batterie électrique, continuent de décliner, représentant seulement 7,6 % des immatriculations, contre 8,2 % en novembre 2023. Quant aux motorisations diesel, elles poursuivent leur déclin, ne séduisant plus que 10,6 % des acheteurs.

Volkswagen en tête des constructeurs

Sur les 11 premiers mois de 2024, le marché automobile européen reste légèrement positif, avec une croissance de 0,4 % par rapport à 2023. Cependant, les ventes de voitures électriques plongent de 5,4 %, représentant seulement 13,4 % des immatriculations totales.

Le groupe Volkswagen maintient son leadership avec une part de marché de 26,7 % depuis janvier, en hausse de 0,6 point sur un an. Stellantis, malgré une baisse de 1,3 point, reste en deuxième position avec 16,8 % des immatriculations, suivi de près par Renault, stable à 10,8 %.

Précurseur dans le domaine des hybrides, Toyota continue de progresser, atteignant une part de marché de 8 %, contre 7,9 % pour le groupe sud-coréen Hyundai.

Une transition en suspens

Alors que l’Union européenne prévoit l’interdiction des ventes de véhicules thermiques neufs d’ici à 2035, ces chiffres soulèvent des questions sur la capacité du marché européen à accélérer sa transition énergétique.

La montée en puissance des hybrides non rechargeables et le recul des ventes d’électriques montrent que la transition vers des véhicules zéro émission n’est pas encore totalement ancrée dans les habitudes des consommateurs.

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