La Chambre criminelle près le Tribunal de première instance de Tunis a rendu son verdict : Wadii El Jari, ancien président de la Fédération tunisienne de football (FTF), a été condamné à quatre ans de prison et interdit d’exercer toute fonction liée au sport. Cette décision marque un tournant dans la gouvernance du football tunisien, secoué par des affaires judiciaires et des soupçons de mauvaise gestion.
L’affaire découle d’une plainte déposée par le ministère de la Jeunesse et des Sports, mettant en lumière des irrégularités contractuelles. Un cadre technique d’une équipe nationale, poursuivi dans le même dossier mais en état de liberté, a écopé d’une peine plus lourde de six ans de prison pour son implication dans un contrat de travail controversé conclu avec la FTF.
Cette condamnation soulève des interrogations sur la gestion des instances sportives en Tunisie et l’impact qu’elle pourrait avoir sur l’avenir du football national. *
Avec un ancien président de la fédération reconnu coupable, le monde du sport tunisien traverse une période d’instabilité qui pourrait redéfinir les mécanismes de gouvernance et de transparence au sein des institutions sportives du pays.
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