L’ancienne députée et cadre du Mouvement Ennahdha, Yemina Zoghlami, a été entendue ce mardi par le doyen des juges d’instruction du tribunal de première instance de Tunis dans le cadre de l’enquête sur la séance virtuelle du Parlement dissous, tenue en mars 2022. À l’issue de l’audition, la responsable politique a été maintenue en liberté provisoire.
L’affaire porte sur l’organisation et la participation à cette session parlementaire contestée, qui avait été convoquée par des députés de l’Assemblée des représentants du peuple, dissoute par le président Kaïs Saïed en juillet 2021. Cette séance, tenue en ligne, avait pour objectif de rejeter les mesures exceptionnelles instaurées par le chef de l’État.
Le parquet du tribunal de première instance de Tunis avait ordonné l’ouverture d’une enquête contre les participants à cette réunion pour constitution d’une entente visant à porter atteinte aux biens et aux personnes, ainsi que pour tentative de renversement de l’ordre constitutionnel et incitation au désordre public.
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