Zelensky est formel : Poutine est capable de balancer des bombes nucléaires

Vladimir Poutine ira-t-il jusqu’à balancer des bombes nucléaires pour semer l’effroi dans le monde et obliger les Occidentaux à stopper net une guerre que la Russie a le plus grand mal à gagner ? Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, est formel : Le maître du Kremlin est capable de frapper l’Occident avec “toutes les armes à sa disposition“, même nucléaires, “si jamais les intérêts nationaux de la Russie sont menacés“…

Reste à savoir si Zelensky, habile communicant devant l’Eternel et fin stratège, a lâché ça pour obliger les Occidentaux à l’aider – avec plus d’armes lourdes et surtout des missiles à longue portée – à en finir avec Poutine ou si le menace est réelle….

Pourtant le même Zelensky soutenait il y a peu que Poutine ne songeait pas sérieusement à utiliser des armes nucléaires pour se dégager du bourbier ukrainien. “Peut-être qu’hier c’était du bluff. Maintenant, cela pourrait être une réalité” a déclaré le président ukrainien. Il a évoqué la série de bombardements qui visent depuis quelques semaines les abords de la centrale nucléaire de Zaporijia. D’après lui ils apportent la preuve que Poutine “veut effrayer le monde entier” rapporte BFM TV ce lundi 26 septembre.

“Ce sont les premières étapes de son chantage nucléaire. Je ne pense pas qu’il bluffe (…). Le monde le dissuade et contient cette menace” pour le moment, mais il faut absolument que les Occidentaux  continuent de “mettre la pression sur lui et ne pas lui permettre de continuer“.

Il y a d’autres éléments qui expliquent l’extrême nervosité de Poutine et pourraient le pousser à commettre l’irréparable :

1. La mobilisation des réservistes patine, les appelés préférant fuir massivement la Russie au lieu d’aller mourir pour une cause à laquelle beaucoup d’adhèrent pas. Par ailleurs ceux qui sont mobilisés sont des soldats inexpérimentés, mal formés et mal équipés vu que l’industrie russe est asphyxiée par les sanctions internationales.
2. La Chine sur qui Moscou comptait pour monter un front anti-Occidental a laissé entendre que cette guerre n’est pas la sienne et que ses priorités sont ailleurs.

Qui sait ce qui se passe vraiment dans la tête du maître du Kremlin en ce moment. Ce qu’on sait c’est que son aventure en Ukraine est en train de tourner au vinaigre et le mène droit vers une impasse d’où seuls ses milliers de têtes nucléaires pourraient le sortir, croit-il. Mais il sait aussi que cette ultime et horrible carte ne serait pas sans conséquences, pour ses adversaires comme pour lui…